Le projet tutoré SRC
La première année s’est finie comme sur des roulettes pour moi et voici que commence la deuxième année. Cette première année m’a permis de connaitre les forces en présence, c’est à dire de voir qui sont les meilleurs élèves et c’est un certain Momo qui est major (ou presque) de la promotion, quant à moi je suis dans la première partie de la feuille… enfin il me semble, mais plutôt vers le bas :-p. Il faut toujours savoir qui sont les meilleurs de la classe ! Cela peut servir, en tout cas moi je ne parle pas à Momo, j’ai dû lui dire une dizaine de mots au maximum… mais il avoir son importance plus tard….
En ce début d’année les professeurs nous annoncent que notre dernière année de DUT SRC va être rythmée par un projet tutoré SRC et qu’il faut se regrouper en équipe de 4 ou 5 sous forme d’une agence. J’ai déjà mon binôme et il faut donc trouver une autre paire au moins. Rapidement, il va avoir un rapprochement avec Vins qui lui-même est en binôme avec un certain Danny (très fort en design). On est donc 4, il nous manque éventuellement une personne. Depuis le début, je sais que je veux une fille dans mon équipe, une Chloé. Je pense qu’avoir une fille dans l’équipe serait un atout complémentaire, une touche féminine. Après des castings on va donc choisir Chloé :-p. L’agence s’appellera PandoraTeam.
- Vins : Chef de projet / Chef vidéo
- Danny : Graphiste / Développeur
- Chloé : Ingénieur Son / traductrice / Actrice
- Nico : Scénariste
- Moi : Développeur
Je ne sais pas pourquoi mais je sens déjà que l’on a une bonne équipe et que l’on va faire quelque chose de bon. Rapidement, poussé par Danny, on va partir sur l’idée de créer un jeu-vidéo sur le thème des vampires. Une espèce de chevaliers de Baphomet, un jeu-vidéo point-&-clic. C’est un projet ambitieux car, on veut y intégrer de la vidéo, nous souhaitons traduire le jeu en anglais et avoir un système de sauvegarde. On veut qu’il soit complet et on va partir dans cette direction.
A la découverte de l’Imac
En cours d’année SRC, je vais apprendre deux choses qui vont être déterminantes pour ma motivation sur ce projet tutoré, la première c’est qu’il existe une école d’ingénieur gratuite qui s’appelle lMAC à Marne-la-vallée qui correspond pile poil à mon profil. La deuxième chose c’est que l’on aura l’occasion de participer au Festival SRC qui se déroulera à l’université de Marne-la-vallée aussi :-o. Le festival SRC est un concours national regroupant tous les sections SRC de France. Dans ma tête tout se met en place comme une logique implacable, je dois gagner le Festival SRC pour avoir une chance d’entrer en école d’ingénieur IMAC, en effet ce n’est pas avec mes notes que je vais réussir à entrer. Je ne vais penser qu’à cela pendant cette 2ème année de SRC. Avec mon équipe je vais tout mettre en œuvre pour optimiser ce projet et ainsi arriver à mes fins.
Avec du recul, je me rends compte que l’on a pris ce projet très au sérieux, on nous avait demandé d’être une agence et nous avons vraiment agi en tant que telle. Je pense sincèrement que l’on était totalement à fond dans nos rôles, en tout cas pour moi c’était le cas. Je pense que l’on a mis en place, cela sans vraiment le savoir une approche professionnelle. on a crée autour de notre projet une dynamique exceptionnelle, on a mis en place des campagnes d’affichages dans les locaux de l’IUT. On a fait faire des t-shirts avec le logo de notre agence et nos fonctions respectives. Au début les autres équipes se moquaient de nous mais progressivement elles ont essayé elles aussi de mettre en place des choses à leurs manières. Quoi qu’il en soit je pense que l’on avait lancé un mouvement. Il faut savoir que les t-shirts sont devenus « une obligation » les années suivantes….
On était tellement dans le détail que l’on avait planifier deux versions de notre jeu, une version pour le Festival SRC qui était prévue pour le mois de mars et une autre version plus avancée pour la note finale de notre projet. J’avoue que l’on voulait tous avoir un 20/20 pour ce projet, on n’a rien laissé au hasard, la boite de DVD, le livret du jeu, les goodies…
Avant de s’occuper des autres SRC de France, il a fallu que l’on fasse attention aux autres agences de notre IUT. Carrément on surveillait les autres équipes et plus particulièrement la team Pegasus, l’équipe de Momo, et la Neural Engine dont on pensait qu’elle avait un bon niveau. Comme on était proche de la team Neural Engine, on voyait ce qu’ils faisaient, ils avaient un bon concept, c’était pas mal, ils avait aussi un bon design mais je pense que leur projet n’avait pas notre de complexité. J’avais plus de questions sans réponse pour la team Pegasus, je savais qu’ils faisaient un projet en Director (les fous) sur Kirikou (je ne savais même pas qui était ce Kirikou, à priori c’est un enfant de la savane qui marche pieds nus… : -) ) mais je n’avais pas plus d’information. Comme ils avaient un peu une équipe bancale mis à part Momo, je ne savais pas trop où ils en étaient. Heureusement que Vins parlait à tout le monde et en bon chef de projet il a su glaner les bonnes informations. Quant aux autres agences, elles étaient en dessous de nous.
Je pense que c’est le projet scolaire qui m’a fait le plus plaisir et qui a été le plus formateur. Il m’a m’a donné de solides bases dans pleins de domaines :
- La programmation en découvrant la POO (Programmation Orienté Objet)
- Les deadlines tenir des délais pour être prêt pour le Festival SRC
- La compétition, gérer la concurrence des autres équipes,
- La communication avec nos campagnes de publicités et nos buzz
- La gestion d’équipe, étant le développeur, je devais regrouper les ressources pour tenir les délais
- La vie d’équipe avec tout ce que l’on eu à faire, les tournages, les réunions, on ne s’est jamais désunis, on est toujours resté soudé.
Je mens un peu, il faut avouer qu’à un moment du projet, je n’ai pas était très content d’un de mes collègues, Nico. Je n’étais pas le seul. Heureusement il n’était pas une pièce centrale de l’équipe. Le problème avec lui c’est qu’on avait l’impression qu’il était un peu à coté du projet. Il devait s’occuper des scenarii mais la plupart du temps c’était moyen ou du n’importe quoi… Progressivement je l’ai supprimé de mon champ de vision… il était devenu transparent à mes yeux.
Malgré cela je garde que des bons souvenirs de ce projet, les difficultés font parties des projets et le plus important c’est que l’on ait pu les surmonter pour atteindre notre but final. Voici une vidéo digne de Vidéo Gag montrant l’une des meilleures sorties que l’on ait faite pour les tournages.
Eh je ne vous ai pas donnée le nom jeu est 100 pour Sang, pour cela aussi on s’est fait raillé avec Johnny….