100 pour Sang le jeu
Le jeu est inspiré des romans d’Anne RICE où les vampires sont les héros. Il est constitué d’énigmes reliées les unes aux autres. Pour avancer dans le jeu, le joueur doit chercher dans l’univers que nous lui proposerons un moyen de résoudre les énigmes/obstacles qui lui barrent la route. Pour les connaisseurs, ce jeu rentre dans la lignée des jeux d’aventures de type « Monkey Island » ou « Les Chevaliers de Baphomet » pour citer les plus célèbres.
C’est un jeu d’aventure interactif combinant des éléments en 2D et des séquences filmées.
Les éléments 2D (décor et personnages) sont dessinés, et comportent des zones interactives, c’est-à-dire que le joueur, en cliquant sur cette zone, peut agir suivant les fonctionnalités de cette zone. Par exemple, si le contenu de cette zone est un objet, il va dans l’inventaire.
Les séquences filmées effectuent la transition entre deux décors en 2D.
L’objectif du joueur est de mener à bien une quête, en se mettant dans la peau d’un personnage. Cette quête s’organisant autour du monde des vampires, le personnage incarné sera un vampire.
Pour avancer dans ce jeu, notre vampire doit résoudre des énigmes, soit par le biais des objets trouvés au long de sa quête, soit en questionnant les divers personnages rencontrés dans le jeu.
De plus les objets sont combinables entre eux ; par exemple, une plume et de l’encre, combinés, donneraient un stylo.
L ‘élément de base de notre projet est le scénario, le récit a été l’axe de développement des séquences du jeu.
Le Festival SRC, le jour J
Ca y est, c’est le jour J, le Festival SRC 2005 nous attend à Marne-la-vallée. Une partie des professeurs et une bonne partie de la classe ont fait le déplacement. On est assez confiant sur le résultat, on sent que l’on va avoir quelque chose car on sait de source sûre que le jury de l’IUT de Marne-la-vallée a été impressionné par notre jeu. Bien évidement, j’arrive en retard parce que j’ai voulu venir en voiture avec ma copine ! J’arrive dans une salle pleine mais j’arrive juste à temps ! Ouf ! C’est la présentation du jeu dans la catégorie « meilleurs graphismes »… la tension monte ! On gagne ! C’est génial ! Les autres prix défilent et on découvre des projets qui sont vraiment bien, avec un très bon niveau. On se dit que cela va être très difficile de gagner, il y a de tout : des films, des films d’animations, des jeux, des sites, des applications. Personnellement je ne perds pas espoir… :-p
Arrive le grand prix du jury, l’élection du meilleur de tous les projets… la tension est son paroxysme, je regarde mes camarades et toute la classe est à fond… devant moi il y a la directrice de notre l’IUT de Bobigny….
L’animateur commence à dire : « Le grand prix du jury, vainqueur du festival SRC est…. »
Et moi je cris « Bobigny…. » et la tout se passe au ralenti, la directrice se retourne vers moi en slowmotion…. avec un regard de tueuse….
L’animateur continue et dit « …à l’IUT de Bobigny, pour 100 pour Sang ! »
La toute la classe saute de joie et je suis dosé mais vraiment dosé ! Tout le travail que l’on a fourni à payé.
On est invité à aller sur la scène, on est tous avec nos t-shirts Pandora Team, corporate à fond. On reçoit nos prix et des petits cadeaux et il me semble que l’on fait un discours mais je ne rappelle plus trop ce qu’il s’est dit….
Petit cocktail et photos…
Bref, on a gagné le Festival SRC 2005
L’impact du jeu et du Festival SRC
Le fait d’avoir gagné le Festival SRC n’a pas tout changé dans notre scolarité mais cela à apporté quelques petites satisfactions comme le fait que la directrice de SRC nous dise merci, que Gégé, notre professeur de programmation, nous félicite et dise que cette victoire allait apporté un peu de renommé à IUT de Bobigny. Tout cela nous a fait plaisir. Et il est vrai que l’on a pu « frimer » un peu à la fac, on a continué nos campagnes de publicités en mentionnant notre victoire, nous avons fait un site de remerciement pour l’équipe pédagogique. On a eu droit aussi à un message sur le site de l’université de Paris 13. Cela a été cool aussi. On va dire que l’on était attendu de pied ferme pour la présentation de notre projet tutoré, la présentation s’est bien passée à mon avis mais nous n’avons eu que 19/20. Cela a été une grande déception pour l’équipe car en plus la team Pegasus, l’équipe de Momo, à eu un 20/20. Je pense que l’on a vécu cela comme une injustice. On eu l’impression que comme on a gagné le Festival SRC, on n’allait pas nous mettre un 20/20, cela suffisait. Je peux dire que j’étais très énervé contre les professeurs. Pour moi c’est comme si on gagnait une coupe du monde et que l’on ne pouvait pas gagner un championnat local… 🙁
Ayant gagné le Festival SRC, l’IUT se devait d’organiser le prochain Festival SRC, nous avons donc été invité, l’année d’après, en tant que jury pour choisir les gagnants de l’édition 2006. Cela a été une bonne expérience, On s’est rendu compte que pour cette année les projets présentés n’avaient pas le niveau de notre jeu ni le niveau la Pegasus ou de la Neural Engine. Je dis cela en toute objectivité.
Deux ans après environ, nous avons été contacté par l’IUT de Bobigny pour faire une présentation de notre jeu 100 pour Sang au ministre de l’éducation qui devait faire une visite à l’IUT. Finalement c’est son conseillé qui est venu avec un tas de monde et ce fût aussi une bonne expérience. Je pense qu’il a été assez impressionné par le jeu et nous a même demandé pourquoi nous le commercialisions pas ??? On avait envie de lui dire ben parce que c’est pas possible en l’état… et que tu n’y connais rien.
Conclusion du DUT SRC
C’est bon ! J’ai mon DUT SRC et je suis très content de ma deuxième année, je me suis bien amusé avec mes camarades (c’était mal parti ! ), mes notes en programmation sont bonnes, cela me rassure car je veux continuer dans ce domaine qu’est l’informatique et la programmation. J’ai rempli mes objectifs personnels en gagnant le Festival SRC à Marne-la-vallée, là où se trouve l’école d’ingénieur IMAC, en ayant un 19/20 au projet tutoré et en étant dans le haut du classement de la promotion. J’ai toutes les cartes en mains pour postuler en école d’ingénieur IMAC. Par sécurité je vais demander des licences toujours à Marne-la-vallée…
La conclusion que l’on peut donner c’est qu’il y a une multitude de moyens d’arriver à ses fins, il faut garder en tête ses objectifs et surtout ne pas se décourager… si on est un minimum sérieux cela fonctionne.